Le paradoxe du prêtre
Eternel paradoxe du prêtre, il porte en lui les contraires.
Il concilie, au prix de sa vie, la fidélité à Dieu et la fidélité à l'homme.
Il a l'air pauvre et sans force.
Et de fait, il n'y a rien de plus faible qu'un prêtre.
Il n'a en mains ni les moyens politiques, ni les ressources fincanières, ni la force des armes dont les autres se servent pour conquérir la terre.
Sa force à lui, c'est d'être désarmé et de "pouvoir tout en celui qui le fortifie" (Ph 4,13)
cardinal SUHARD